Les FCPI et les FIP
Les FCPI et FIP permettent aux contribuables d’optimiser leur impôt sur le revenu grâce à une réduction d’impôts sur l’année de souscription, qui rentre dans le cadre du plafonnement des niches fiscales. Faisant partie des nombreuses solutions de défiscalisation françaises en vigueur, elles permettent aux investisseurs de bénéficier d’avantages fiscaux pour le moins intéressants.
En effet, les investissements réalisés dans les parts de FCPI et FIP sont en plein essor.
Pour y investir, il est important de connaître les différences entre ces fonds.
FCPI :
Les FCPI ou, Fonds Communs de Placement dans l’Innovation, ont été créés en 1997 pour financer le développement des entreprises dites innovantes non cotées en bourse. En contrepartie d’un risque de perte en capital et d’une immobilisation des sommes investies sur 5 à 12 ans, le souscripteur de parts bénéficie de réductions d’impôt sur le revenu. Souscrire des parts de FCPI permet de contribuer au financement de sociétés technologiques, notamment des start-up mais pas uniquement. Chaque FCPI est géré par une société de gestion spécialisée et investi dans un panier d’entreprises.
Le contribuable souscripteur de parts de FCPI bénéficie d’une réduction de son impôt sur le revenu égale à 25% (jusqu’au 31 décembre 2023 puis 18%) des versements effectués dans les limites annuelles de 12.000 euros pour les célibataires, veufs ou divorcés et de 24.000 euros pour les couples mariés soumis à imposition commune.
Les porteurs de parts de FCPI sont exonérés d’impôt sur la plus-value à condition de conserver les parts pendant une durée d’au moins 5 ans à compter de leur souscription.
FIP :
Les FIP ou, Fonds d’Investissement de Proximité, sont semblables aux FCPI et fonctionnent donc sur le même principe. La différence tient dans la répartition des fonds, au moins 70% sont investis des PME locales ou régionales.