LA FORTE COMPÉTITIVITÉ DE LA ZONE EURO PLAIDE POUR UN RETOUR SUR LES ACTIONS EUROPÉENNES

Les éléments positifs sont les suivants :

stabilisation de la devise :

D’une part,  la zone euro bénéficie d’une balance courante et commerciale positive : nous vendons plus que nous achetons et donc nous faisons rentrer des capitaux, de la richesse. Et d’autre part, la politique de taux accommodante de la BCE quant à elle entraine des sorties de capitaux puisque les rendements attendus sont extrêmement faibles voire négatifs.

Ainsi, la BCE a-t-elle réussi à stabiliser le cours de l’EUR face au USD depuis 18 mois dans une fourchette assez étroite.

Faiblesse relative du prix du pétrole :

Même si le cours du pétrole est remonté depuis 2015, il reste en moyenne inférieur depuis le début de l’année à 2015 (39 usd en moyenne en 2016 contre 54 en 2015). Cette faiblesse relative constitue toujours un soutien économique pour la zone euro.

Croissance de la production de crédit :

La production de crédit devrait se situer à 250 milliards d’euros cette année, soit l’équivalent de 2% du PIB européen. Il y a une forte croissance de l’investissement productif à moyen terme des entreprises; ce qui reflète une situation économique plus favorable. Du coté du consommateur, la confiance est sur des niveaux hauts en ce qui concerne les perspectives du chômage et suscite une augmentation des achats de biens durables à crédit.

Les résultats des entreprises sont bons :

Sauf dans le secteur bancaire, pétrolier et matière première et le PER des entreprises est assez faible (15 vs 17 aux États-Unis).

Le contexte économique de la zone euro est au vert  …. et le marché sous investit !

 

Relativiser l’impact du Brexit … quelques chiffres

La zone euro dans son ensemble représente 515 millions de consommateurs dont 65 millions d’anglais.

Les exportations anglaises vers la zone euro représentent 12.3% du PIB anglais

Les exportations de l’Europe vers le Royaume Unis représentent 3.1% du PIB européen

Si le oui l’emporte, les incertitudes politiques et institutionnelles pour les anglais seront certes très importantes mais l’impact économique réel sur la zone euro limité.